Bah c'était top, enorme !
Un week-end qui merite un bon Vingt sur vin !
Les absents ont eu tort, terriblement tort !
a suivre
J-2 avant que les équipages verts amandes ne se joignent à l'Ecurie Epicure pour gagner Le Mans
Alors certes, on pourra toujours dire que les Vert Amande ont passé un excellent samedi conclu bien tard grâce à l’entrain et le zèle de certains, malgré pluie et froid, mais dimanche, dès les 12 coups de midi sonnés, tous, même les « sans ultimatum », avaient quitté Prenois.
Il serait erroné de penser que pluie et fraicheur peuvent avoir a eux seuls ruiné cet événement. Je dis ruiné car j’ai une affection particulière pour l’Age d’Or, événement qui m’a fait entrer de plein pied dans les bagnoles anciennes il y a maintenant plus de 10 ans.
Mais revenons au week end version vert amande, nous nous retrouvâmes de bonne heure à la station des Lisses, certains en avance, d’autres a l’heure, ce qui est suffisamment rare pour être noté. Cette année l’événement fut d’accepter parmi nous une auto âgée d’à peine une décennie, sacrilège compensé par le pédigrée automobile de son pilote et sa nature même de kart urbain, à noter également le retour aux affaires de l’ami Fred en copilote de mon elan.
Les 200 premiers kilomètres très humides auront servi, s’il est besoin, à conforter Seb dans son choix bourgeois d’avoir préféré le confortable baquet de droite d’une 911 à celui plus sommaire de la Seven familiale.
Les 120 km suivants sur les virolantes routes costaloriennes ne furent guère plus réjouissants tant la pluie ne nous quittait pas et rendait piégeuses les routes en sous bois. A peine une perte de Jean No à l’approche d’Epoisse à signaler, jusqu’à qu’une C2 locale menée sans doute par un lointain cousin de Raikonnen ne doubla la troupe d’un seul coup d’un seul, en virage aveugle, sous la pluie, respect !
Nous arrivons sur site, la prairie est bien verte et bien vide, des deux 911 sortent tables, chaises, tentes, prouvant encore une fois la vocation utilitaire de cette machine. Tout juste sommes nous distraits dans notre installation par une démonstration de side cars, totalement dément sous la pluie!
Nous nous attaquons frigorifiés à nos beefsteaks, nous amusant des spectateurs plus attentifs des 4000 cv immobiles parqués à nos côtés que des rares anciennes présentes
Sinon alentours, personne, mais vraiment personne.
Les plateaux s’enchainent dans une indifférence quasi-totale, les paddocks suscitent plus d’intérêt, quelques belles pièces y sont exposées mais semblant figées dans un autre espace temps.
Malgré l’ère glaciaire qui semble s’être abattue sur Prenois, la collation du soir s’annonce animée. Saucisses et nectars s'enchaînent, et là un drame survint, votre serviteur fait une sortie de route involontaire et part bien trop tôt rejoindre son duvet, n’étant plus que le témoin bien involontaire du bruyant et animé retour de la troupe à la fin du concert. La soirée fut bonne, même très bonne pour ces aventuriers du grand nord.
Le lendemain il fait toujours aussi froid, nous nous éclipsons rapidement avec mon compère pour rejoindre la Capitale en cette fête des pères, peinant à réveiller de notre sonore échappement les deux principaux animateurs de la veillée de la veille.
Le reste de la troupe ne s’éternisera pas sur site tant la foule faisait défaut et les courses semblaient peu motivantes.
La foule ne s'est pas pressée sous l'humide ciel Dijonais. Voici toutefois quelques autos remarquables
Ajustement du casque 
Ray Ban en place
On ouvre en grand !
