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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 08:09

Tranquilles…

 

 

Dimanche matin, le soleil est toujours au rdv, si bien que le doute s’installe quant à la pertinence de retourner au circuit. Bien vite nous prenons partie de rester paisiblement autour de la piscine. Croissants et p’tit dej avalés, nous gagnons notre QG du week-end, à savoir la piscine, nous y resterons 3 heures, alternant bains et repos à l’ombre, célébrant d’un rosé bien frais cet apéro final afin de prolonger encore de quelques heures ce délicieux week-end. Miss T en famille, lestée de Soap profitera des 12 coups de midi pour s’éclipser direction Paris et rattraper en route une escouade de congénères dont de désirables RS

 

Il est maintenant 16h,  les courses doivent s’achever au Mans, Mark Webber a gagné le Grand Prix de Grande Bretagne, sans nous et il est l’heure de clôturer ce superbe week-end et regagner notre chère capitale. Nous imaginons un itinéraire fuyant les grandes artères via Mamers, Dreux, Houdan…

 

Mais les forces du mal discrètes jusqu’à présent ont décidé de nous compliquer la tâche. Mon embrayage qui avait déjà connu une alerte la veille dans les bouchons décida de se mettre en grève. Juju prit remarquablement les choses en main et décréta qu’il fallait purger, « si ce n’est pas ça, au moins tu n’auras plus de bulles dans ton circuit ». Aussitôt dit aussitôt fait, pas aussi facile en fait, mais une fois réussie cette purge échoua à remettre l’embrayage au travail. Un briton bienveillant qui nous assistait de ses conseils en vint à la même conclusion que nous « mecanic not hydrolic … » et me fit la folle suggestion de tenter le retour sur Paris sans embrayage  en passant les rapports au régime…

 

Epris d’aventure ou inconscient, je décidai alors de relever le defi me disant de toutes les façons qu’appeler l’assistance à Sillé-le-Philippe ou à Dreux reviendrait à peu près au même.

Nous convenons que Porsche et 1150 m’encadreraient dans mon aventure.  Départ douloureux en 3ème et me voila parti pour ma cavalcade….

Après de quelques minutes de route, je n’aperçois toujours pas mes compères dans le rétroviseur, peut être me suis-je trompé de chemin, mais je ne peux m’arrêter sans risque de ne pas repartir.  Le defi devient à ce moment de taille, je me retrouve en effet seul, sans téléphone, sans carte routière et devant tenter au maximum de ne pas m’arrêter. Mais on est intrépide ou on ne l’est pas. Je joue sur 3 et 4 pour les traversée de village, j’anticipe feux et rond points de sortes que cela ne va pas trop mal. J’approche de Dreux non sans avoir parfois loupé douloureusement quelques passages…..et m…, des bouchons s’annoncent…..

J’avais senti depuis quelques kilomètre que les passages paraissaient plus souples, à l’approche du bouchon la rétrogradation de 4 en 3 se fait sans bruit, je rêve, dans un excès d’optimisme je tente la 2nde et miracle cela passe,  l’embrayage a décidé de se remettre au boulot après 1h30 de grève. Les 50 derniers kilomètres se passeront sans encombre, juste la crainte inconfortable qu’il ne relâche.

Tout finira bien, l’inopérance de mon bip retardera simplement encore la conclusion du week end de quelques minutes…

 

 

Epilogue :

 

Recharger mon téléphone me permettra de rassurer tout le monde quant à l’issue de ma cavalcade et d’apprendre que Juju avait perdu son mobile dans la bataille de l’embrayage de l’Elan.

Ce week-end mérite un 20/20 sur toute la ligne, du Run Epicure au seau à champagne plein de glace du dimanche midi. Un temps somptueux, de vrais potes réunis, des caisses jusqu’à l’écœurement, un cadre partout magnifique et une piscine…

 

Que ceux qui l’ont manqué le regrette !

 

 

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